Le blog des sous genres, de la sous culture,de tout ce qui ne trouve pas d'intérêt aux yeux des intellectuels autoproclamés. Je ne dis que ce que je pense de ce que j'ai lu, vu, joué et parfois je le dis mal et avec des fautes.
Dans la série des romans dérivés de Walking dead par Robert Kirkman et Jay Bonansinga, on a déjà vu l'ascension du gouverneur qui raconte l'arrivée du gouverneur à Woodbury et la Route de Woodbury qui relate les aventure de Lilly Caul, arrivant à Woodbury.
La chute du gouverneur reprend le petit village fortifié de Woodbury comme décor et on retrouve désormais le gouverneur installé, Lilly Caul se posant de moins en moins de questions.
mais surtout on retrouve les héros de The Walking dead, Michonne, Rick et Glenn.
le roman se situe au moment de la rencontre entre les protagonistes de la bande de Rick et le gouverneur.
On y apprend donc ce qui s'est passé dans Woodbury, comment Rick a perdu sa main, ce qu'a subi Michonne et la conduira à une haine sans bornes pour le gouverneur, et en détail, ce qu'il adviendra du gouverneur.
On se retrouve donc en terrain connu avec des passages connus mais que l'on revoit avec un oeil différent, l'oeil des habitants de woodbury, l'oeil des sbires du gouverneur.
Qui est le méchant au final. le gouverneur certes, mais nos héros préférés ne sont pas forcément perçus comme bienveillants.
Si l'accent est clairement mis sur la cruauté du gouverneur, on y apprend aussi que les hommes sont prêts à encourager et supporter un tel personnage dans le seul but de survivre.
cette suite est excellente et apporte un peu de nouveau dans la vision de ce personnage singulier qu'est le gouverneur.
Découverte de cette année après une première saison très prometteuse, Penny Dreadful est une série assez atypique et très réussie.
Imaginez une aventure dans laquelle se rassemblent des vampires, Frankenstein et sa créature, des loups garou, Dorian Grey, des fantômes.... le tout dans une ambiance gothique à souhait, sombre et glauque.
A première vue, on pourrait se poser la question d'un tel mélange, mais voilà cela fonctionne plutôt très bien.
L'ambiance crade à souhait renforce l'impression de réalisme. Eva Green enchante tout ça par une présence apportant une touche de charme indéniable et de mystère.
La série est extrêmement bien faite sur le plan technique et effets spéciaux bien sûr mais aussi sur le scénario.
Sir Malcolm, un riche aristocrate, accompagné de Vanessa Ives, chasse les vampires. Ils s'adjoignent les services d'un jeune américain doué de la gâchette pour parvenir à leur fin. mais pourquoi cette chasse? Sir Malcolm a perdu sa fille, enlevé par un maître vampire. L'aventure les conduira bien plus loin que cela.
On plonge dans un Londres victorien, crade, marqué par la pauvreté, Jack l'éventreur, la misère, la richesse. Tous les aspects de la société sont bien traités bien que ce ne soit pas l'objet de la série, parfois de façon un poil caricatural mais il est question d'ambiance avant tout.
Alors comment mélanger tous ces personnages. La sauce prend, on comprend comment tout se mêle. les liens entre les personnages sont complexes à souhait et pimente l'intrigue.
Pour se situer à la même période, ça change du très fade Dracula.
A voir absolument.
On se retrouve encore une fois avec un roman causant de zombies. je sais, ça fait beaucoup mais les vacances ça sert à rattraper le retard non? Donc encore une fois, un virus, propageant des zombies apparaît aux Etats-Unis et encore une fois, un héros va survivre.
Oui, certes, il y a déjà de la ficelle mais ce n'est pas n'importe quel héros. Non, celui-ci est dans un asile psychiatrique et se pose beaucoup de questions.
Tout débute donc dans un asile psychiatrique. Le héros, un acteur de films d'action, y est enfermé pour le meurtre sordide de sa femme. Donc le personnage n'est pas sain, il ne sait même pas si il a effectivement tué sa femme ou non.
On se retrouve donc avec un personnage aux multiples facettes, qui se pose beaucoup de questions. D'ailleurs, en lui une voix parle en permanence. c'est assez sympa de se retrouver face à un personnage qui se livre à de nombreuses introspections de ce genre.
Mais pour le reste, on sort les ficelles. Les zombies sont les zombies, rien ne change et ce n'est peut être pas un défaut car au final, cela rattrape quelques lourdeurs scénaristiques.
Le héros s'évade de son asile avec une psy. Grâce à elle, son introspection finira par évoluer jusqu'à découvrir un terrible secret le reliant directement à l'épidémie de zombies. Pour ne pas spoiler je n'en dirais pas plus. L'histoire d'amour entre le héros et la psy est si évidente que je ne pense pas livrer un grand secret, elle fait partie des lourdeurs du scénario.
De même quelques scènes faisant de notre héros un potentiel sauveur de l'humanité entière.
Mais voilà, bien que tiré par quelques grosses ficelles, le tout reste assez cohérent et les différentes scènes restent très crédible. le tout est écrit dans un style assez vivant ne laissant pas de grosses longueurs.
Contrairement à Apocalypse-Z, on ne connaît pas l'origine de l'épidémie. L'action débute dès la première page et en quelques pages on se retrouve au coeur de l'infection. Mais on découvre cette origine au cours de l'aventure jusqu'à l'existence d'un projet secret appelé Lazare.
Au final je conseille ce roman de Bryan James et attend la suite puisqu'il réussit à créer des personnages attachants dont on veut connaître l'évolution et le devenir. A priori il existe trois tomes de cette série et un quatrième serait prévu.
je ne suis pas super fan des fps. c'est souvent pas fin, pas toujours bien fait et très linéaire, mais voilà c'est parfois très fun.
Wolfenstein New order ne déroge pas à la règle, ce n'est pas intelligent, très linéaire mais c'est plutôt bien fait et ça apporte beaucoup de fun.
On va essayer de donner un peu d'intelligence à la chose. il s'agit d'une uchronie. Les nazis ont gagné la guerre et règnent sur l'ensemble de la planète.
Vous êtes William B.J Blazkowicz. Votre armée tente un dernier coup d'éclat contre les nazis et leur général en chef Strasse. mais voilà les nazis ont la supériorité matériel, des machines démentes qu'aucun allié ne maîtrise. Votre dernière expédition échoue. Un schrapnel dans le crâne vous disparaissez. mais voilà vous n'êtes pas mort. Sans réaction, sans vraiment de vie, vous échouez dans un asile pour attardés mentaux (clin d'oeil ou scénariste fatigué) dans lequel vous végétez pendant 14 ans.
Mais voilà la machine de guerre nazi étant ce qu'elle est, l'hôpital dans lequel vous vous trouvez finit mal, ce qui vous sort de votre torpeur. Vous allez alors déchaîner tout cotre savoir faire contre les nazis, sur leur propre territoire.
Voilà un scénario concis. on ne dira pas comment après 14 ans d'état végétatif le héros n'aura pas perdu sa musculature, son talent militaire. Et le vrai FPS commence.
Pas de surprise, quasiment pas d'armes au départ et puis ça vient et on devient une vraie machine de guerre.
On affronte des humains mais aussi des machines, des cyborgs. les ennemis sont très bien conçus, retords parfois. l'intelligence artificielle est correcte mais sans plus. En cas d'alerte, des hordes d'ennemis débarquent dans votre direction et n'espérez pas vous planquez dans un coin où vous serez incognito car sans être extraordinaire, il n'y a tout de même pas de grossière erreurs d'IA.
Donc à vous d'exploser tout ce joli monde avec tout ce qui vous tombe sous la main et là c'est très fun.
Le jeu n'est pas vraiment facile, certains passages demandent de bouger énormément. on ne reste pas planqué, il faut courir et shooter sinon c'est la mort assurée.
l'histoire se tient bien que parfois improbable, mais les scénaristes ont pensé à des astuces rendant probable l'improbable. Après tout ce n'est qu'un jeu.
Autant le scénario est linéaire et on suit les missions, autant l'aspect uchronie est très bien foutu. Tout dans le moindre détail montre que l'on se trouve dans les années 60 mais avec des nazis au pouvoir disposant d'une avancée technologique évidente. L'univers est en cela très bien conçu. Au gré des missions on découvre des articles de presse des lettres, rendant l'histoire assez crédible. La technologie ultra avancée avec un look et les défauts des sixties est aussi très au point. La bande annonce a donné lieu d'ailleurs à des vidéos et photos mettant en scène cette uchronie.
Pour les missions, sachez que vous irez jusque sur la lune où les nazis ont installé une base de recherche, un peu partout en Europe et kjusque dans le QG nazi.
On passe vraiment un très bon moment sans se poser de questions devant l'énormité des ennemis. En gros si vous avez la philosophie d'Ash, ça ne vous posera pas le moindre soucis: C'est américain donc c'est bien (l'Armée des ténèbres).
Le problème avec les modes, c'est que tout le monde veut s'y mettre et franchement parfois avec un résultat désastreux. Devant le rayon de la librairie, je me suis trouvé face à un dilemme, acheter ou pas ce livre d'un espagnol avec une pochette très similaire au genre dans son entier.
Non pas que je méprise la littérature espagnole mais il faut reconnaître qu'en matière de zombies, ce n'est pas ça et que beaucoup d'auteurs mineurs français se jettent sur les modes ne pouvant vivre d'une autre forme de littérature. Ce qui m'a convaincu: l'auteur a la côte dans le genre en Espagne il est même de façon exagérée, qualifié de Stéphen King espagnol; faut reconnaître que les espagnols depuis quelques années ont donné du très bon en terme de film d'horreur/épouvante et que probablement ça pouvait se retrouver dans la littérature.
Bref, j'achète.
Donc tout commence par la vie quotidienne d'un avocat dans une banlieue plutôt cossue. Sa vie semble réussie matériellement mais il a perdu sa femme depuis quelques années et ne s'en remet pas vraiment. il tient un blog pour raconter sa vie et dire ce qu'il a sur le coeur. Puis des événements se multiplient. Un incident dans une ex république soviétique marque la presse mondiale. De là, les faits s'accélèrent, un virus s'est échappé.
Le premier atout du roman est que l'on ne rencontre les zombies, l'infection et tout ce qui va avec qu'assez tard. On suit avant tout la chronique d'un événement dans la presse, le manque d'informations, la réaction des politiques. c'est plutôt bien vu et si souvent trop rapidement traité dans les autres ouvrages. car en cas de virus de ce genre, la presse serait évidemment une fenêtre merveilleuse à analyser.
Puis le virus parvient à toucher l'Espagne. L'auteur Manel Loureiro connaît très bien la Galice, région où il situe son aventure. Pour être honnête j'ai adoré, l'aspect géographique de l'ouvrage. on découvre une région sans descriptions interminable comme si, suivant le héros, on était des habitués. il y aurait des études à faire sur la géographie en cas de virus de ce genre.
Bref, je m'éloigne du propose. on suit donc cet avocat de héros de sa banlieue cossue qu'il finit par être obligé de quitter, sa volonté de survivre qui croît avec les événements. Le roman est plutôt très rythmé, au gré bien sûr des zombies, mais surtout au gré des évolutions du héros. on est même pas surpris lorsqu'il se retrouve sur un navire ukrainien en proie à des marins plus proches de mafieux.
c'est là le talent de l'auteur, tout est très vraisemblable. le héros n'est pas un as de la gâchette, c'est un européenne, comme tout le monde, pas doué pour les armes, qui doit s'adapter.
Ca change de la littérature américaine où forcément les armes sont très présentes.
les zombies eux-mêmes sont classiques, ni lents ni rapides toutefois. l'auteur souligne d'ailleurs leurs difficultés motrices tout en rappelant qu'à cette vitesse ils parviennent à surprendre, pas le nombre, par leur silence...
J'ai trouvé le tout très rythmé, les personnages rencontrés par le héros très crédibles humainement et les différentes situations, parfois énormes il faut bien l'avouer, ne surprennent au final pas tant que ça, et tout semble très plausible. j'ai commandé la suite sans sourciller. on est bien en Europe, ce n'est pas une pâle copie d'un équivalent américain. D'ailleurs le roman se compose comme Chroniques de l'armageddon, par une succession de billet de blogs puis d'une carnet de notes, mais n'en est absolument pas une copie.
bref, une preuve que le genre est possible chez nous, j'ai hâte de voir ce que cela pourrait donner en France.
On vient de voir que david Wellington était capable de faire du très mauvais, mais très mauvais en matière de zombie avec Zombie Story. Et bien contre toute attente, il est capable de très bon avec les vampires.
Entendons nous bien, l'auteur semble avant tout surfer sur les modes et a voulu ramasser le pactole en surfant cette fois sur de la bitlit pour adolescente ou mère au foyer. Et bien contre toute attente, c'est certes de la bitlit par bien des points mais cela renouvelle quelque peu le genre vampire avec de bonnes idées quant aux bestioles et aussi quant aux héros.
L'histoire débute par celle de Jameson Arkeley un US Marshall responsable de l'élimination des derniers vampires dans les années 1980 peu après leur découverte. Pourquoi élimination? Et bien parce que les vampires ici ne sont pas des rigolos. Non ils ne brillent pas au soleil et ne sauvent pas la belle jeune fille mal dans sa peau. ici les vampires vident les humains de leur sang en leur déchirant les membres pour que cela aille plus vite. d'ailleurs les vampires sont rares car ils souffrent d'un défaut inhérent à leur nature.
A partir du moment où ils deviennent vampires, ils ont tendance à s'abimer avec le temps au point que les plus vieux doivent absorber des quantités considérables de sang pour survivre dans un piteux état.
Donc Jameson Arkeley sauve l'humanité en tuant les derniers vampires. Tous sauf un.
Justinia Malvern autre, protagoniste récurrente, est la dernière vampire existante. Elle n'est plus en état de faire quoi que ce soit à qui que ce soit. Elle est la plus âgée et ne peut donc se nourrir seule tellement son état est pitoyable. mais la justice a décidé qu'en tant qu'être vivant, elle ne pouvait être exécuté, n'ayant elle-même pas commis de crime.
Mais voilà, les vampires réapparaissent. Une jeune policière de la route, Laura caxton se retrouve confrontée à un cas d'attaque. lors de l'enquête elle rencontre Jameson Arkeley désormais âgé lui aussi et devient son bras droit dans la nouvelle lutte contre les vampires. Difficile de ne pas spoiler, mais on suivra les trois personnages tout au long des trois volumes/
Laura caxton, en bien meilleur état que Jameson Arkeley deviendra la nouvelle experte en vampires, chasseuse de son état. C'est elle la véritable héroïne.
L'extrême violence des vampires est extrêmement plaisante dans la série. cela renouvelle le genre et fait oublier l'insipide bitlit désormais tellement répandue depuis les Twillight. les vampires sont cruels, violents. Les personnages sont aussi particulièrement attachants. Laura Caxton évolue de la frêle policière qui met des PV à l'impitoyable chasseuse de vampires. Son évolution se fait naturellement et on comprend que les épreuves subies aboutissent à des changements considérables. Jameson Arkeley, abimé par sa lutte déjà ancienne apparaît comme un mentor impitoyable et on est bien loin du pygmalion à l'ancienne. Enfin Justinia Malvern, la dernière vampire, apporte aussi son lot de surprises.
A découvrir donc bien que ce ne soit pas de la grande littérature. Certaines situations paraissent parfois exagéré et on se demande comment les héros survivent à certains coups, mais on finit par se dire que la force de la persévérance permet d'endurer tout cela. on ne se pose plus vraiment la question. Ca se lit facilement, et vite et après le premier volume, on se doit de continuer, que demander de plus...
J'avais pris le pli au départ de ne parler que des romans que j'ai apprécié. mais bon je me suis dit quand même, quitte à écrire un peu sur quelque chose, autant que ça serve à éviter la catastrophe à d'autres.
Comme vous l'aurez compris en lisant ce blog, je lis beaucoup de littérature SF, fantastique et tutti, j'en suis fan et je ne suis pas toujours très regardant sur l'aspect littéraire (de toute façon la plupart sont traduits) si l'intrigue fonctionne. J'ai toujours pensé que la bonne littérature c'est avant tout quand ça marche.
Et bien là, je viens de tomber sur le truc qui ne marche pas, de la vraie littérature de blogueur débutant.
L'idée aurait pu paraître séduisante. Une invasion classique? mais voilà, l'auteur a voulu en faire trop au point qu'il a fini par se perdre.
Pour résumer, une invasion classique de zombie, un héros, des survivants. C'est à peu près le scénario. Mais David Wellington que j'ai pourtant adoré sur Vampire Story a voulu innover dans un genre où l'innovation est très délicate.
Loin de moi l'idée d'entrer dans le débat entre zombies rapides et zombies lents, ce n'est même pas le problème. Ici, on est sur une sorte de collectif zombie avec même un zombie pensant sur le premier tome. bref, les zombies seraient des Borgs? Enfin on ne va pas jusque là non plus mais on peut craindre le pire, tellement que je n'ai pas lu les autres tomes.
Un héros, tout sauf crédible, des situations clichés, enfin vous aurez compris que je n'ai pas aimé du tout. Je ne comprends pas le battage qu'il y a eu autour de cet ouvrage vendu comme la nouvelle génération des auteurs de fantastique.
Mauvais et pis c'est tout.
Il s'agit de l'histoire de Lilly Caul. Après la chute d'Atlanta, Lilly fait comme tout le monde et survit, d'abord avec une masse de réfugiés qui tente de s'organiser (plutôt mal d'ailleurs) puis comme elle le peut. On retrouve dans son histoire celle des héros de The Walking Dead. Les romans de Robert Kirkman et Jay Bonansinga sont issus tout droit de la BD (et série) éponyme.
Lilly donc survit et souffre aussi. Elle finit dans le village de Woodbury, une bourgade à l'abri des rodeurs, fortifiée, où il fait bon vivre. En apparencve.
Lilly s'intègre comme elle le peut à la vie communautaire mais se rend compte très vite que les agissements du gouverneur et de ces hommes ne sont pas aussi clairs qu'il n'y parait. L'homme se comporte comme un tyran sous des traits forts sympathique.
Ce qui apparait excellent dans l'ouvrage, c'est le côté politique. On sait tous que dans le cas d'une épidémie de zombie, le pire ce ne sont pas les zombies mais certains survivants. L'humanité montre alors sa face la plus sombre et c'est ce que Lilly découvre peu à peu. Peu à peu elle devient un contre pouvoir et affronte le gouverneur, politiquement surtout et tente le coup d'Etat. A vous de lire ce qu'il en advient.
J'ai trouvé le roman sympa, tout comme l'ascension du gouverneur. On y retrouve le coté très humain et psychologique du premier volume, on s'attache aux personnages, on souffre avec eux....
Finalement, l'histroire de Lilly c'est l'histoire de n'importe quel habitant de Woodbury, des anonymes oubliés dans the walking dead auxquels ce roman rend un peu justice.
passer d'une littérature très confidentielle et rare à une littérature prolifique, le genre zombies connaît son heure de gloire avec ses succès et ses déplorables tentatives (on ne reviendra pas sur le très mauvais zombies island et ses suites par exemple).
Chroniques de l'armageddon fait partie de ces romans qui surfent sur la vague et qui s'en sortent plutôt bien. Bien sûr puisque j'en parle ici c'est qu'il ne s'agit pas de grande littérature portée sur le podium par des intellectuels auto proclamés. Non c'est de la littérature de zombies. ça se lit plutôt bien, c'est très vivant.
Donc que se passerait-il en cas d'apocalypse zombie. la question a suscité de nombreuses réponses. En voici une un peu différente.
Le héros, un soldat en permission, se retrouve rapidement déserteur lorsque l'épidémie se propage. pas par lâcheté, parce qu'il a réfléchi et que les ordres ne lui semblaient pas convenir. Rapidement, il se retrouve seul, organise sa survie.
Pour passer le temps, il prend la décision d'écrire tous les jour et dès qu'il le peut une sorte de journal. Et là est l'originalité du titre. Le roman est raconté sous forme de journal ce qui le rend très vivant et prenant.
Le héros est donc militaire et dispose de certains atouts: il connaît les armes, sait piloter etc. mais ne vous attendez pas à un rambo face aux zombies. Il a des atouts ce qui lui vaut de survivre mais ne rend pas sa tache plus facile pour autant.
Tout débute dans son quartier. Il finit par le quitter avec l'aide d'un voisin. Et l'aventure prend alors un autre tour.
le style des zombies eux-mêmes est classique. Ils restent très cons, mi lents mi rapides, hein pour plaire un peu à tout le monde, mais pas tous, et là vous verrez aussi une nouveauté plutôt bien trouvée.
je n'ai pas pu décrocher et ai attendu le tome 2 puis le tome 3 avec impatience.
C'est vivant, surprenant, et change considérablement de la masse de littérature zombie.
C'est en poche c'est pour ça que je le lis et en ebook pour les adorateurs des DRM.
J.L Bourne, l'auteur est lui même militaire ce qui lui vaut de maîtriser plutôt très bien son sujet sur bien des points. Donc pas de rambo, pas de survivalisme futuriste, juste du possible...