lundi 28 décembre 2015

In vitro: Mad Max chez les zombies

Une fois n'est pas coutume, on se retrouve en Australie avec des zombies hors norme.
Le scénario de départ est simple. il y a 10 ans, les humains ont perdu la guerre contre les zombies qui règnent désormais en maîtres absolus. mais voilà, pas seulement parce qu'ils sont partout et bouffent les survivants, parce qu'ils ont réellement pris le pouvoir et imposé leurs conditions.
car en effet, ici, les zombies ne sont pas des morts décérébrés. Les mieux alimentés, réfléchissent car les cellules souches qu'ils consomment régénèrent leurs fonctions cérébrales. Le roman de Paul Mannering est donc à la fois classique et surprenant autant dans l'origine des zombies que dans leur évolution.

Ayant conscience que la nourriture viendrait à manquer, les Evols (ainsi sont qualifiés les zombies les plus avancés) ont passé un pacte avec les survivants. ceux-ci leurs fourniront des clones appelés becquetailles pour nourrir les zombies et en échange, les zombies toléreront les survivants. Dans les zones reculés, les zombies mal nourris eux se comportent classiquement.
Le héros, originaire de Sydney est un héros à la mad_max. il effectue des courses pour qui voudra bien le payer, zombie ou humain et ne se préoccupe que de survivre un jour de plus. Jusqu'à cette dernière course que lui confie un Evol et qui le mènera dans un road movie riches en rebondissements. Accompagné d'une becquetaille qu'il a libéré, il parcourra l'Australie, rencontrant le meilleur et le pire. c'est un peu le point faible du roman d'ailleurs, on retrouve des situations assez classiques d'entraide puis des rencontres avec des survivants bien moins sympathiques. 
La question de l'évolution des zombies bien que très présente est en fait  rapidement écourtée et la plypart du temps, on se retrouve avec des zombies assez classique. L'aventure australienne est elle assez intéressante, les communautés rencontrées parfois surprenantes.
L'histoire est plaisante et on ne s'ennuie pas même si les situations peuvent parfois être répétitives et que le bain de sang soit omniprésent.