dimanche 18 janvier 2015

Homeland of the dead: et si même l'armée paniquait face aux zombies

Un vent frais dans l'univers zombie que cet ouvrage de Craig Di Louie. Frais car d'une part les zombies n'en sont pas vraiment, frais car les héros n'en sont pas vraiment, frais car on ne pose de vraies questions.
Suite au déclenchement d'une épidémie virale sans précédent, les Etats-Unis décident de rapatrier toutes leurs troupes présentes sur la planète.
L'enjeu, sauver le pays de la paralysie et de la violence qui suit cette épidémie. Violence toute humaine s'il en est. L'économie en berne entraîne son lot de violences. On notera d'ailleurs dans l'ouvrage une belle analyse des conséquences d'une épidémie grave ne touchant qu'une dizaine de pourcent de la population.
Mais voilà, la maladie évolue. une partie des malades de cette fièvre déclenche un comportement violent, agressif. Ceux-ci sont contaminant et déclenchent les mêmes symptômes chez leurs victimes. Mais ils ne sont qu'une minorité des malades, les autres étant soit impotents soit mourants.
L'armée devrait donc maintenir la situation en attendant que tout s'arrange. mais voilà la minorité violente des malades tends à grossir de façon exponentiel, chaque blessure entraînant la contamination.
Les militaires, récemment revenus d'Iraq sont d'abord confrontés aux réactions humaines, émeutes, peur etc... Mais très rapidement, ils doivent faire face à une mute d'enragés.
Pour ne pas spoiler je vais en rester là sur l'histoire.
ce qu'il faut retenir du roman est que l'on a à faire à des hommes avant tout. le côté militaire s'il est important dans les opérations menées, reste mineur sur le plan des personnages. ce sont des hommes qui ont eux-aussi envie de retrouver leurs familles, qui ont peur, qui se questionnent. Au cours de l'histoire ils doivent prendre des décisions fondamentales, notamment celle de tuer ceux qu'ils sont au départ venus défendre. Des questions éthiques, des questions métaphysiques pour certains, des réactions humaines avant tout. Chaque soldat récurrent de l'ouvrage se trouve volontairement affublé d'un trait de caractère dominant permettant d'abord différentes questions., et sans que cela soit pour autant caricatural. des zombies pas morts mais incontrôlables et donc encore humains.
Bref, j'ai adoré